Signature des contrats laitiers Prudence et mise en garde prodiguent la Fnpl et la Frsea de l’Ouest
A quelques jours, de l’envoi des contrats laitiers aux éleveurs, la Frsea et JA de l’Ouest leur demandent d’être vigilants avant de signer tout document. Il n’est pas question que « les systèmes de double prix soient une façon détournée de réduire le prix payé aux producteurs », souligne la Fnpl.
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Des propositions de contrats écrits vont arriver dans les exploitations laitières avant le 1er avril 2011 comme la loi de modernisation de l’agriculture l’impose. Et avant de signer un contrat, « les éleveurs doivent être regroupés au sein d’organisations de producteurs : c’est en effet la seule solution pour que la négociation d’un contrat ne soit pas déséquilibrée ! », soulignent les deux syndicats de l’ouest.
Or il n’en rien. Et à défaut, des réunions d’information vont être bientôt organisées pour analyser les documents envoyés aux éleveurs.
Les contrats auront tous à traiter des volumes et des prix en lien avec les débouchés des transformateurs
Dans un autre communiqué, la Fnpl attire, pour sa part, l'attention sur la nécessité d’être particulièrement vigilent vis-à-vis de systèmes d’achat du lait à double prix. « A la veille de la disparition des quotas laitiers, les contrats auront tous à traiter des volumes et des prix en lien avec les débouchés des transformateurs. La Fnpl milite pour que ces systèmes soient simples, transparents et équilibrés », explique la section spécialisée de la Fnsea.
Déclaration commune de Ecvc et Emb Dans une déclaration commune sur la politique laitière, la Coordination Européenne Via Campesina et le European Milk Board écrivent entre autres : |
Il est hors de question, explique encore la Fnpl qui tiendra son assemblée générale mercredi 16 et jeudi 17 mars à Aurillac de « faire porter aux producteurs la responsabilité du marché sur une partie du volume implique à contrario plus de visibilité et plus de sécurité sur le volume de base ». (1)
Tant que les quotas sont encore en vigueur, « le double prix n’est pertinent qu’au-delà de la référence du producteur et les volumes ainsi collectés doivent permettre l’accès à de nouveaux débouchés et en aucun cas, affecter la valorisation du marché intérieur ». Et pour fixer le prix d’achat du lait collecté, « il est impératif de se servir des indicateurs du Cniel en particulier concernant la valorisation Beurre/poudre ».
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